Cette bourgade de quelques 14 millions d'habitants est la capitale du West-Bengal, et se distingue de tout ce que j'ai vu auparavant ! Finalement, j'aurais mis le temps a comprendre, mais j'en suis venu a la conclusion que "l'Inde", ca n'existe pas. Ou tout au moins, c'est une generalite erronee ne pouvant que sous-entendre une multitude de choses (peuples, mentalites, paysages, cultures, religions, etc...) qui ne se ressemblent pas, voir qui sont incompatibles les unes avec les autres.
Ca a mis du temps, mais cette notion a fini par rentrer dans ma caboche. D'autant plus facilement que - du moins je crois - mon esprit s'ouvre plus facilement a present que je sais en avoir termine avec ce pays. Je suis plus serein et peut etre un peu plus objectif, aussi.
J'ai retrouve le sourire.
Mais revenons au tourisme. Calcutta est une ville pleine de vieux batiments coloniaux, et le ghetto a touristes, la Sudder street et tout le quartier environnant, regorge d'eglises et d'edifices religieux chretiens... C'est assez surprenant, mais il y a quand meme toutes les autres religions presentes ici. Cependant, les anglais ont laisses une importante empreinte. Dans les maisons de style ancien, egalement. contrairement aux autres endroits que j'ai visite, elles n'ont pas disparus ou ne sont pas forcement en ruines (les indiens n'ont guere l'habitude d'entretenir quoique ce soit sans une implication du gouvernement).
Et puis il y a toutes sortent de details :
Par exemple, alors qu'ils ont disparu dans le reste de l'Inde, il y a plein de pousse-pousses ! Il n'y a pas beaucoup de rickshaws, mais il y a plein de vrai taxis (des voitures "ambassador", un ancien modele anglais je crois) alors qu'ailleurs, tout se fait en tricycle, motorise ou non.
Et puis c'est l'une de rares villes a disposer de l'electricite en permanence. A premiere vu. le reseau a l'air aussi lamentable qu'ailleurs, et pourtant, il y a de la lumiere partout. Bref, le premier jour, je suis alle de surprises en surprises de ce genre.
Par exemple, alors qu'ils ont disparu dans le reste de l'Inde, il y a plein de pousse-pousses ! Il n'y a pas beaucoup de rickshaws, mais il y a plein de vrai taxis (des voitures "ambassador", un ancien modele anglais je crois) alors qu'ailleurs, tout se fait en tricycle, motorise ou non.
Et puis c'est l'une de rares villes a disposer de l'electricite en permanence. A premiere vu. le reseau a l'air aussi lamentable qu'ailleurs, et pourtant, il y a de la lumiere partout. Bref, le premier jour, je suis alle de surprises en surprises de ce genre.
Bon, une fois de plus (je me repete, radotte, et me paraphrase) : "relativisons" ! Un maitre mot en Inde. Toute ces descriptions bien sympatiques revelant une humeur agrable se cantonnent au centre-ville. Je ne suis pas alle tres loin pour faire mes visites.
Calcutta, pour ceux qui ne le savent pas, est aussi celebre pour ses criantes inegalites sociales et ses bidonvilles immenses. C'est d'ailleurs de ces zones de miseres que vient le film "La Cite de la joie".
Et tout ca malgre un gouvernement "communiste" (le gouvernement du West-Bengal, pas celui de l'Inde, hein !), car on a beau se pretendre communiste, ca n'empeche pas d'etre hindou et de faire partie d'un systeme de castes ou les intouchables n'ont que ce qu'ils meritent... Si seulement ils pouvaient se rappeler les paroles du Mahatma Gandhi. D'ailleurs, lors de la partition, il avait fait de veritables miracles dans une Calcutta ensanglantee, en proie a la folie.
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