Levé vers 6 heures du matin, départ vers 6H30, sous un beau soleil et un ciel sans nuage.
Visiblement, le paquet de chips a fait son effet. Les anciens grecs sacrifiaient un taureau blanc, c'était plus impressionnant, mais que voulez-vous, c'est la crise...
Bref je sors rapidement de Siraz et m'engage dans la campagne. Il fait bon, personne sur la route, le calme, les oiseaux qui chantent... Des conditions de marche presque parfaites. Je rêve, dors, pense, et les kilomêtres défilent sans que je m'en aperçoive. Le soleil est haut et il commence à faire chaud : j'enlève l'écharpe, puis la combinaison de froid, et plus tard le pull et le manteau : me voilà en T-shirt, comme au bon vieux temps. Mes bras vont enfin voir le soleil !
Le paysage est orné des montagnes blanches de neige qui bordent l'horizon.
Je passe devant un petit batiment et un garde s'intéresse au piéton et m'offre le thé pour causer 5 minutes. Ça tombe bien j'avais envie d'une pause. En début d'après-midi, j'arrive à ma destination. Déjà ? Eh oui, j'ai fais les 35/40 km de l'étape presque sans les voir ! Coups de chance, malgré la taille réduite de la bourgade, il y a un hôtel. Le patron est un arménien rigolo qu m'invite pour un autre thé et nous discutons avec ses amis. Ensuite il me fait un prix et je récupère une bonne chambre pour 5€. Je sors faire les courses et quelqu'un d'autre me propose encore un thé pour pouvoir me poser des questions ! Je vais faire trois courses pour le diner, et cette fois, c'est le gérant du magasin et les caissières qui offrent !
Le soir tombe. Le patron de l'hotel me confie à ses amis qui m'emmènent dans un restaurant au bord d'un lac à quelques km, et je dîne avec une truite grillée, mais oui !
Des journées comme celle-là, j'en veux bien plus souvent !
Le soleil s'est maintenu toute la journée et celle du lendemain : c'est sûrement le printemps ! Ça veut dire que dans un mois ou deux, je pourrai enfin recommencer à me plaindre de la chaleur insupportable et des températures scandaleusement élevées ! Chouette !!! ;-)
jeudi 2 avril 2009
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3 commentaires:
Coucou Gauthier!
c'est sympa de pouvoir suivre la poursuite de la route.
Je suis agreablement etonnee par la bienveillance des gens a ton egard et par le nombre de thes proposes.
Tu vas devenir un specialiste des thes et cafe a la fin du voyage.
A bientot
Isabelle.
Salut vieux, content de voit ke tt va bien, fait gaffe tu va devenir acro au thé.
Bonne continuation.
François
Petite poésie pour ta fête Gauthier
Les pas qui ne sont pas perdus pour tout le monde
_ Où vous mènent vos pas, jeune homme ?
_ A l'étang, voir si l'eau est bonne.
_ Où vous mène le pas d'après ?
_ Courser la sauterelle au pré.
_ Où vous mènent vos pas ensuite ?
_ A courir le chat qui s'enfuit.
_ Où vous mènent vos pas enfin ?
_ Là ou la route n'a pas de fin.
_ Et c'est comme ça que ça arrive,
_ Un pas, un autre et on dérive.
_ On fait la journée buissonnière,
_ A l'étourdie, à la légère.
_ On est nulle part, on est en l'air,
_ Enfant volé de l'atmosphère.
_ Ce sont de mauvaises manières,
_ On fait du chagrin à sa mère.
_ Mais comment découvrir le monde ?
_ La route est longue, la terre est ronde.
Claude Roy
Bonne fête Gauthier
Bonne route
Lasibdo
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