J'ai fait un peu de tourisme pendant 3 jours. Je ne suis pas allé bien loin, et n'ai encore vu que le principal sur la rive ouest. Cependant, c'est suffisant pour tomber sous le charme, et en 2 jours, j'ai dû prendre près de 300 photos... Et je peux vous dire que c'est une ville qui s'admire, offrant aux regards de majestueux ensembles (Basilique Ste Sophie, Mosquée Bleue, Palais des Sultans) comme les petites merveilles (Etals colorés des marchés, anciens quartiers et mosquées, clichés populaires, éclat de l'or dans les vitrines du Grand Bazar...), les panoramas sur le Bosphore et ses nombreux bateaux qui le sillonnent dans le soleil couchant, etc... C'est également une ville qui s'écoute : la cacophonie des Muezzines se livrant une guerre de haut-parleurs à l'heure de la prière, les innombrables marchands petits et grands criant leur marchandise, tachant de vous persuader qu'ils ont ce dont vous avez besoin (même si vous ne le savez pas encore), le concert de klaxonnes d'une circulation "vivante" (très !), les cris de la Bourse de l'Or, et bien sûr l'ensemble des sonorités d'une langue du sud...
Istanbul se mange, aussi : Dürüm ou kebab pour les moins riches, plats carrément exotiques pour les plus aisés, il y a tout partout, et le moindre petit creux peut être comblé tous les 20 mêtres tant il y a de boutiques, certe, mais surtout de petits vendeurs a la sauvette qui vous offrent pour pas cher le casse-croûte désiré. A croire qu'un jour, les Istanbouliotes ont connu la faim et qu'ils ne s'en sont jamais remis. Et puis c'est toujours le moment pour un "Çai" (Thé) fort et sucré... Ça par contre, je ne m'en lasse pas : et moi qui n'en buvais jamais ! Je dois avouer que passer quelques heures sur une banquette aux couleurs vives en compagnie d'un bon bouquin, de 2 ou 3 çai, avec dans les oreilles une musique douce aux tonalités d'orient... on se sent comme un pacha.
Mais voici quelques photos qui parleront mieux que moi :
vendredi 31 octobre 2008
mercredi 29 octobre 2008
Fın du chapître I - Borée/Istanbul
Voilà, je suis arrıvé à Istanbul. Après 6 mois et 2 semaines de marche, et quelques 6000 ou 6500 km, en traversant 7 pays dans toute leur longueur, j'ai achevé ce que j'imagine être la partie la plus facile de mon voyage...
Je suis arrivé le dimanche 26 Octobre, mais ce n'est qu'aujourd'hui, le 29, que je me sens "arrivé". En effet, dès mon entrée en ville, je me suis mis a courir pour trouver un hôtel pas cher, prendre mes repères, acheter un manteau et des chaussures, etc... Aujourd'hui, je me pose.
Je termine la visite des principaux sites que j'ai entamé hier (Sainte Sophie, Mosquée bleue, Palais de Topkapı, Grand Bazaar...) et je reviendrais sur le blog plus tard pour faire un vrai point.
Allaha ısmarldık !
L'automne
Ça y est, c'est l'automne. J'ai découvert qu'il n'avaıt pas de visa, et qu'il m'attendait a la frontiere.
Il faıt tous les jours un peu plus froid que la veille, le vent est constant, les arbres perdent leurs feuilles, les nuages masquent le soleil de plus en plus longtemps... Il est grand temps que j'arrive ! Je suıs très mal équipé pour ce genre de climat, et une fois que je porte ma combinaison, mes 3 T-shırts et mon pull, il ne me reste plus qu'à marcher en attendant la prochaine stations-service et un thé brulant.
Et les jours raccourcissent encore : si je veux faire 40km entre le lever et le coucher du soleıl, je n'ai plus le droit de m'arrêter. Ceci dıt, le froid, ça incite à marcher : toute la région est ouverte au vent, sans réel abrıs, forêts ou obstacles, alors je n'ai bien sûr pas envie de congeler sur place. A ce sujet, le pire, c'est le matin : lorsque je suis sorti de ma tente, que j'ai refais mon sac et parts, souvent vers 7H45 ou 8H. Là, ma température interne frise le "surgelé Picard". Glagla...
Et Istanbul qui n'en fini plus de se rapprocher...
Il faıt tous les jours un peu plus froid que la veille, le vent est constant, les arbres perdent leurs feuilles, les nuages masquent le soleil de plus en plus longtemps... Il est grand temps que j'arrive ! Je suıs très mal équipé pour ce genre de climat, et une fois que je porte ma combinaison, mes 3 T-shırts et mon pull, il ne me reste plus qu'à marcher en attendant la prochaine stations-service et un thé brulant.
Et les jours raccourcissent encore : si je veux faire 40km entre le lever et le coucher du soleıl, je n'ai plus le droit de m'arrêter. Ceci dıt, le froid, ça incite à marcher : toute la région est ouverte au vent, sans réel abrıs, forêts ou obstacles, alors je n'ai bien sûr pas envie de congeler sur place. A ce sujet, le pire, c'est le matin : lorsque je suis sorti de ma tente, que j'ai refais mon sac et parts, souvent vers 7H45 ou 8H. Là, ma température interne frise le "surgelé Picard". Glagla...
Et Istanbul qui n'en fini plus de se rapprocher...
mardi 28 octobre 2008
La frontière
Le temps est beau, l'air est froid, l'humeur excellente, bref, tout va bien lorsque j'arrive au poste de contrôle de Kipi, à la frontiere avec la Turquie.
Passeport svp - oui voilà - merci c'est bon allez-y - adios.
Je prends mon sac et parts, mais l'agent m'arrête au dernier moment :
- Vous êtes à pied ?
- Oui.
- Vous ne pouvez pas passer à pied, ce n'est pas possible.
- Ah bon ? pourquoi ?
- C'est pas possible, ıl faut prendre le bus, un taxi, ou faire du stop.
Je répète ma question, mais soit son anglais est trop limité, soit il me prends pour un abrutis, toujours est-il qu'il me répond la même chose.
Bon d'accord. Ce n'est pas la première fois que j'entends "impossible", alors je n'insiste pas, et parts. Ça marche toujours, malgré tout ce qu'ils disent...
J'arrive devant un pont gardé par deux militaires :
Et là, effectivement, ça ne passe pas.
- Maıs c'est ridicule, on n'a plus le droit de marcher, maintenant ? Il y a la place, en plus : à quoi sert ce trottoire, la ?
- Non non, c'est interdit, fais du stop.
J'insiste un peu, mais rien à faire. J'ai déjà de la chance que l'un des deux parle anglais, je ne vais pas me disputer avec eux.
Je retourne donc au poste de contrôle grec. Il n'y a pas beaucoup de monde, mais le transit est constant et régulier. La plupart des gens s'arrêtent au magasin Duty Free, alors je peux leur parler. Je tente ma chance à droite, à gauche, mais je n'ai guère de succès. En plus, la plupart d'entre eux ne parlant pas anglais ne me comprennent tout simplement pas. Un chauffeur de bus accepte de me prendre, mais il ne veut pas s'arrêter avant Istanbul, et me réclame 30 euros... lui non plus ne conçoit pas que je veuille ne faire que 2 km jusqu'à la frontière Turque.
Bref, 1H30 plus tard, je suis toujours au même endroit.
J'en viens à demander aux douaniers eux-mêmes de m'emmener : évidemment, ça ne marche pas. Par contre, ça va s'avérer utile 10 minutes plus tard. En effet, une préposée au guichet m'a repéré, et m'appelle pour me dire quelque chose que je ne comprends pas. C'est alors que l'un des douaniers se précipite, et lui explique mon problème. Elle comprend bien, et plus intelligente que ses collègues, elle discute avec les chauffeurs routiers présent : en 2 secondes, elle me trouve un transport !
Je peux donc enfin passer ce foutu pont, et aller en Turquie. (Merci madame !)
Contrôle - passeport - tampon, et voilà.
Dans l'intervale, je m'offre mon premier thé turc ("çaı") -> pas mal : ce n'est qu'un thé basique, mais ça n'a rien a voir avec le Lipton qu'on trouve chez nous.
Je n'ai plus a présent qu'à rejoindre Istanbul pour terminer cette partie du voyage. Distance : 250 km.
Comme il est midi, je m'arrête au bout d'une heure dans une station service (une chose a savoir : à défaut du train, les turcs ont développé un réseau de cars pour les transports inter-citées dont l'une des conséquence est la présence très régulière de stations-services importantes offrant toutes un magasin, un restaurant, une caféteria, des toilettes, etc...) et décıde de fêter le passage avec un vrai repas plutôt que l'habituel sandwich. Je prends donc au hasard une salade et un plat, et me retrouve avec une assiette présentant un mélange de piment vert et d'aubergines accompagné d'une portion de yaourt.
Moi, je suis normand : élevé à la crème fraiche et au beurre doux. Mais malgré mon apréhension, j'ai trouvé ça très bon, et même le piment est bien passé ('a 'auffe, mais 'est bon). De toute façon, mon estomac n'a guère le choix : ça ira de plus en plus fort jusqu'en Inde, alors autant s'habituer de suite.
Et je repars. Le paysage est a peu près le même, si ce n'est qu'il n'y a plus un seul plant d'olivier ou de coton en vue : en fait, tous les champs sans exception sont labourés n'offrent qu'une terre nue aux regards. Le paysage est marron. Ça simplifie le décors : le ciel bleu, la route grıse, le pays marron.
Le soir tombe, je trouve a nouveau une place dans un champs. Comme d'habitude, il est interdit de faire du camping sauvage en Turquie. Et comme d'habitude, je n'ai aucun problème pour en faire. C'est comme ça depuis l'Autriche, et ce ne sont pas les policiers turcs qui donneront l'exemple de la rigueur en matiere de loi...
lundi 20 octobre 2008
Derniers jours en Grece
Voila, l'Europe, ca se termine.
J'aurais un peu sous-estime le kilometrage : je prevoyais d'arriver a Istanbul au debut du mois d'Octobre, mais ce sera pour la fin.
Je suis arrive ce matin a Alexandropolis, derniere ville avant la frontiere Turc, sur la cote Thrace de la mer Egee.
Le chemin a ete simple depuis Thessalonique : plein est via les villes de Kavala, Xanthi, Komotini, et Alexandropolis, toutes espacees de seulement 1 a 3 jours de marche.
Je pensait ecrire que le paysage etait moche, peu interessant, mais il s'est rattrape sur le dernier jour : dans l'ensemble, la Macedoine et la Thrace sembles plus peuplees que le reste de la Grece. Plus industrielle, aussi. Moche, avec un traffic routier important, pas de paysage particulier, et puis pollue bien comme il faut : le soleil ne perce pas la brume avant 10H du matin, et disparait des 17H avec une couleur rouge comme s'il etait a l'horizon... beurk ! En fait, a partir de Kavala, j'ai vraiment eu envie de me sortir de la au plus vite, sans trainer.
Mais hier, je suis arrive a Maronia, au sud de Komotini. Ma carte indiquait un site archeologique important a cet endroit, mais en realite, il n'y a rien a voir. En revanche, par la suite, toute la route (le sentier, devrais-je dire, reserve aux 4x4 et aux pietons) longe la base de montagnes qui plongent dans la mer en dessous, passant par des champs d'oliviers en terrasse, des zones plus sauvages envahient de bruyeres fleuries aux couleurs jaunes et mauves... l'air y est pur, je me suis retrouve tout seul avec les oiseaux, tranquille, a profiter du paysage, du calme... un vrai bonheur. Ensuite, la route quitte la montagne pour retrouver une espece de Riviera qui borde la cote sur 15 km, jusqu'a Alexandropolis : superbes maisons isolees, belles voitures sur les parkings (SLK200, par exemple), bref, ca sens la zone residentielle pour gros KEuro annuel a plein nez. Consequence direct : toujours pas de traffic, toujours calme, toujours agrable, et c'est d'excellente humeur que j'arrive a Alexandropolis.
D'autant que le climat continue de jouer en ma faveur : il fait froid le matin (je garde mon pull jusqu'a 10H au moins), mais la temperature monte facilement jusqu'a 20 ou 25 degres dans l'apres-midi, et c'est presque toujours le grand soleil. Marcher dans ces conditions facilite vraiment les choses, et ca dure depuis pres de 15 jours.
Encore une journee pour atteindre la frontiere, et je quitte l'Europe.
Rdv a Istanbul ! Au pays des Loukoums et des Baklavas...
PS : ma tente tient la route, impeccable !
J'aurais un peu sous-estime le kilometrage : je prevoyais d'arriver a Istanbul au debut du mois d'Octobre, mais ce sera pour la fin.
Je suis arrive ce matin a Alexandropolis, derniere ville avant la frontiere Turc, sur la cote Thrace de la mer Egee.
Le chemin a ete simple depuis Thessalonique : plein est via les villes de Kavala, Xanthi, Komotini, et Alexandropolis, toutes espacees de seulement 1 a 3 jours de marche.
Je pensait ecrire que le paysage etait moche, peu interessant, mais il s'est rattrape sur le dernier jour : dans l'ensemble, la Macedoine et la Thrace sembles plus peuplees que le reste de la Grece. Plus industrielle, aussi. Moche, avec un traffic routier important, pas de paysage particulier, et puis pollue bien comme il faut : le soleil ne perce pas la brume avant 10H du matin, et disparait des 17H avec une couleur rouge comme s'il etait a l'horizon... beurk ! En fait, a partir de Kavala, j'ai vraiment eu envie de me sortir de la au plus vite, sans trainer.
Mais hier, je suis arrive a Maronia, au sud de Komotini. Ma carte indiquait un site archeologique important a cet endroit, mais en realite, il n'y a rien a voir. En revanche, par la suite, toute la route (le sentier, devrais-je dire, reserve aux 4x4 et aux pietons) longe la base de montagnes qui plongent dans la mer en dessous, passant par des champs d'oliviers en terrasse, des zones plus sauvages envahient de bruyeres fleuries aux couleurs jaunes et mauves... l'air y est pur, je me suis retrouve tout seul avec les oiseaux, tranquille, a profiter du paysage, du calme... un vrai bonheur. Ensuite, la route quitte la montagne pour retrouver une espece de Riviera qui borde la cote sur 15 km, jusqu'a Alexandropolis : superbes maisons isolees, belles voitures sur les parkings (SLK200, par exemple), bref, ca sens la zone residentielle pour gros KEuro annuel a plein nez. Consequence direct : toujours pas de traffic, toujours calme, toujours agrable, et c'est d'excellente humeur que j'arrive a Alexandropolis.
D'autant que le climat continue de jouer en ma faveur : il fait froid le matin (je garde mon pull jusqu'a 10H au moins), mais la temperature monte facilement jusqu'a 20 ou 25 degres dans l'apres-midi, et c'est presque toujours le grand soleil. Marcher dans ces conditions facilite vraiment les choses, et ca dure depuis pres de 15 jours.
Encore une journee pour atteindre la frontiere, et je quitte l'Europe.
Rdv a Istanbul ! Au pays des Loukoums et des Baklavas...
PS : ma tente tient la route, impeccable !
vendredi 10 octobre 2008
Thessalonique
Le soleil est revenu depuis 3 jours. Sans chaleur excessive (on est tout de meme en Octobre), donc, tout va bien. Marcher redevient agreable, et j'avance normalement. Je suis remonte sur Larissa (rien a voir, je passe mon chemin), et j'ai atteint Pella hier.
Pella, c'est une bourgade de quelques milliers d'habitants sans interet particulier, hormis le fait qu'elle etait la capitale de la Macedoine du temps de Philippes II, le pere d'Alexandre le grand. Donc, ils ont fouille comme il faut, et mis au jour les fondations du centre ville, de l'agora, etc... Il y a donc un site archeologique et un musee correspondant, comme d'habitude, en fait. Autant vous le dire tout de suite, le site, c'est un simple tas de pierre. Il n'y a pour ainsi dire rien a voir. Le musee, en revanche, bien que de petite taille, presente une serie de sculptures et d'objets d'une extreme finesse en bronze ou en or, une serie de mosaiques,bref, l'ensemble est vraiment joli et impressionnant pour l'epoque. Entre autre une couronne de lauriers en or, attribuee a Philippe II, justement... ca vaut le detour, sans regret.
Aujourd'hui, je suis arrive a Thessalonique, la deuxieme ville du pays par sa taille. Et comme pour Athene, je me suis tape au moins 20 km de zone industrielle sur une 2*2 voies comme seuls les Grecs savent en faire. Je ne me plaindrais pas (ou si peu) car on va encore dire que je rale.
Et bien non. En fait, je serais plutot content. Il faut vous dire que j'ai reussi a recuperer ma tente :
Il y a 2 nuits de ca, en arrivant sur Pella, je dors dans un champs de coton (en Thessalie et en Macedoine, ca semble etre la culture principale), et au matin, en repliant ma tente, le deuxieme arceau se casse net.
Et zut.
J'examine le reste, et repere 2 autres fissures... La, c'est fichu, je crois. Enfin, c'est ce que je me suis dit. J'avait deja un manchon sur le second arceau, et je ne suis pas magicien. Bon, tant pis. Donc, apres Pella, je dors a l'hotel. Et ce matin, en parcourant la zone industrielle, j'avise un atelier minable ou 2 vieux semblent regarder le temps qui passe. Je tente ma chance, et ca marche : ils ont bien un tube en feraille dans le bon diametre, et acceptent de m'en couper 3 morceaux.
Je testerai ca en quittant Thessalonique, mais a-priori, le quadruple pontage devrait permettre a ma tente de tenir jusqu'a Istanbul.
C'est tout ce que je lui demande.
Pella, c'est une bourgade de quelques milliers d'habitants sans interet particulier, hormis le fait qu'elle etait la capitale de la Macedoine du temps de Philippes II, le pere d'Alexandre le grand. Donc, ils ont fouille comme il faut, et mis au jour les fondations du centre ville, de l'agora, etc... Il y a donc un site archeologique et un musee correspondant, comme d'habitude, en fait. Autant vous le dire tout de suite, le site, c'est un simple tas de pierre. Il n'y a pour ainsi dire rien a voir. Le musee, en revanche, bien que de petite taille, presente une serie de sculptures et d'objets d'une extreme finesse en bronze ou en or, une serie de mosaiques,bref, l'ensemble est vraiment joli et impressionnant pour l'epoque. Entre autre une couronne de lauriers en or, attribuee a Philippe II, justement... ca vaut le detour, sans regret.
Aujourd'hui, je suis arrive a Thessalonique, la deuxieme ville du pays par sa taille. Et comme pour Athene, je me suis tape au moins 20 km de zone industrielle sur une 2*2 voies comme seuls les Grecs savent en faire. Je ne me plaindrais pas (ou si peu) car on va encore dire que je rale.
Et bien non. En fait, je serais plutot content. Il faut vous dire que j'ai reussi a recuperer ma tente :
Il y a 2 nuits de ca, en arrivant sur Pella, je dors dans un champs de coton (en Thessalie et en Macedoine, ca semble etre la culture principale), et au matin, en repliant ma tente, le deuxieme arceau se casse net.
Et zut.
J'examine le reste, et repere 2 autres fissures... La, c'est fichu, je crois. Enfin, c'est ce que je me suis dit. J'avait deja un manchon sur le second arceau, et je ne suis pas magicien. Bon, tant pis. Donc, apres Pella, je dors a l'hotel. Et ce matin, en parcourant la zone industrielle, j'avise un atelier minable ou 2 vieux semblent regarder le temps qui passe. Je tente ma chance, et ca marche : ils ont bien un tube en feraille dans le bon diametre, et acceptent de m'en couper 3 morceaux.
Je testerai ca en quittant Thessalonique, mais a-priori, le quadruple pontage devrait permettre a ma tente de tenir jusqu'a Istanbul.
C'est tout ce que je lui demande.
mardi 7 octobre 2008
Un matin...
...ca ne sert a rien, disait JJ Goldman.
Joli, non ?
Je ne suis pas d'accord.
Ce matin-la, au sud de Lamia, en Thessalie, j'ai eu droit a un beau cadeau qui m'a remonte le moral.
La nuit a ete tres froide, j'ai dormi dans une zone infestee de moustique, a proximite de l'autoroute. Rien pour le p'tit dejeuner.
He bien en fait, tous ces petits tracas sont oublies quand on sort de la tente a 7h15 pour trouver... ca :
Joli, non ?
samedi 4 octobre 2008
Les images
Voila les images ! Bon, c'est sur, tout le monde les connait : elles ont fait le tour de la Terre et des livres d'histoire, mais ca reste impressionnant une fois sur place !
L'acropole d'Athene, le Parthernon, le theatre de Dyonisos... en fait, c'est vraiment grand ! Je dois dire que je m'attendais a quelque chose de beaucoup plus petit, mais une fois dans le site, c'est incroyable ! J'etais tellement enthousiaste que la foule ne m'a pas gene, moi qui d'habitude deteste...
L'acropole d'Athene, le Parthernon, le theatre de Dyonisos... en fait, c'est vraiment grand ! Je dois dire que je m'attendais a quelque chose de beaucoup plus petit, mais une fois dans le site, c'est incroyable ! J'etais tellement enthousiaste que la foule ne m'a pas gene, moi qui d'habitude deteste...
J'en profite meme pour faire ma star, hop :
Et puis le musee d'Athene, plus que celebre. Ca tombe bien, c'etait justement l'un des musees que je voulais vraiment voir dans ma vie, avec celui de Londres et celui de New York (je connais deja celui du Louvre et celui de Vienne)
Voila un echantillon :
Et puis apres Athene, je suis remonte sur Delphe. La pluie a bien voulue faire une pause lorsque je suis arrive sur le site archeologique en fin de journee, alors j'ai visite au sec !
Moi, j'ai bien aime. Bon. c'est vrai, parfois, ca tiens surtout du tas de pierre, et bien malin qui peut dire ce que c'est sans le panneau d'info. Mais on se laisse vite aller a rever, les sites sont impressionnants, bref, pas de regret. Pourtant, il aurait de quoi : je me tape 4 jours de marche sous la flotte pour 2 heures de visites... et je n'ai plus qu'a reprendre la route vers le point suivant. C'po cool. Mais bon, faut c'qui faut.
Allez, zou. Direction Pella, dans le Nord. Ensuite Thessalonique et direction la frontiere Turque.
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