mercredi 11 juin 2008

Hospitalité en Autriche

C'est possible !!!
Après le côté obscure, voici le bon côté Autrichien.
Tout c'est bien passé depuis Innsbruck. Je continue de marcher chaque jour 30 ou 40 km, durant 8 ou 9 heures, et j'avance, j'avance, inéxorablement. Et j'ai dormis 2 x chez l'habitant -> une premiere fois, je passe dans un village, et je choisis de manger un kebab dans une petite boutique (kebab = pas cher + pain, viande, et salade + chaud). La femme qui s'en occupe est intriguée par mon sac et la conversation s'engage (comme d'habitude, en fait -> les Autrichiens ne voyagent pas avec des sacs sur le dos, alors ils sont toujours surpris). Et je découvre qu'elle est Kurde ! Je saute sur l'occasion et lui parle de mon voyage, et lui demande des infos sur le climat Turc en Hiver, la possibilité de trouver du travail, etc... Elle s'entousiasme et cause, me répond, m'offre un thé Turc, et appelle sa voisine qui tient le Pub à côté : une Kurde également. Celle-ci aussi est impressionnée, d'autant que je tâche de lui ressortir les quelques mots de Turc que je connais -> lorsque je décide de partir, elle m'arrête : elle vient d'appeler un de ses amis, et c'est entendu, je vais dormir chez lui ! Un peu surpris, je m'informe davantage, me méfie un peu, mais en fait, le type est un fermier qui habite à 10 min à pied d'ici, et il s'avère très gentil et serviable. je vais dormir sur son canapé et repartir le lendemain.












La seconde fois, c'était encore mieux : j'arrive le soir dans une petite ville, je trouve un petit resto ouvert et décide de m'y arrêter avant de chercher un coin où dormir. Même scénario, mon sac et ma tête intriguent, on cause, et cette fois, je suis tombé sur une famille fan de voyage et de randonnée ! La Mère a déjà parcouru le monde entier, et se comporte avec moi comme avec un ami. Quant à la fille, elle semble prendre le même chemin que sa mère, et ne quittera ma table que pour aller se coucher. Au début, La patronne m'a gentilment offert de planter ma tente dans son jardin, mais plus la conversation avance, plus elle révise son offre : elle abandonne son service à son mari pour discuter avec moi, m'offre le repas malgré mes protestations, et au final, refusera de me montrer lejardin : je dormirai dans un bon lit. Cependant, je ne me coucherai pas avant 23H30, car je reste avec elle pour regarder son album photo de son dervier voyage au Yemen. Le lendemain matin, c'est sa fille qui prend le relais : elle m'offre le petit déjeuner (pain, fromage, café) et nous discutons une heure avant de nous séparer sur le parking (nous avons échangé nos adresses, elle veut suivre mon voyage).
Bref, n'était ma cheville qui me fait mal, j'aurais bien établi un nouveau record ce jour là !!!

Et plus simplement, il y a tous ceux qui souhaites m'encourager. Par exemple, une fille qui tiens un bar près de Vorkchdorf, à l'Est de Salzburg, a refusé que je lui paye mon café ; un couple qui s'occupe d'une station service a fait de même à Steyr, en rajoutant en plus 2 tablettes de chocolat ("You need energy! " ) et en me serrant la main avec un grand sourire, et je dois avouer que je marche mieux et plus longtemps avec un grand sourire comme celui-là en mémoire qu'avec tout le café ou le chocolat du monde !

Les jeunes s'intéressent d'ailleurs plus (sans trop généraliser) : sur la route, ce sont plutôt les jeunes qui vont me saluer, klaxonner, me faire un signe d'encouragement, voir même s'arrêter ! -> A Steyr, un peu après Salzburg, un jeune s'arrête a ma hauteur pour me proposer de me prendre en stop. Je refuse, évidemment, mais comme mon sac l'intrigue, il se montre curieux. Je lui explique comme d'hab que je viens de France et que je vais à Vienne. Pas à pied quand même ? bien sur que si ! Ouah! super! ( je vous avoue : je commence a être blasé...), bref, le type me serre la main, s'éloigne, et je l'oublie (j'en croise tout les jours). Mais 2 km plus loin, je me retourne, et il est là, à pied sur la route, et me demande l'autorisation de m'accompagner sur quelques kilomêtres : il est entousiasmé et veut en savoir plus. et nous allons passer 1/2 heure à discuter ensemble : Il a 21 ans, et sa vie commence, il rêve de voyager, il apprend le Russe pour aller travailler à Moscou... de mon côté, je lui dévoile mon projet global, le pourquoi et le comment : il veut me suivre et nous échangeons nos adresses.
Un type sympa et ouvert comme on souhaite en rencontrer tous les jours !

Je commence d'ailleurs à me dire que si je donne mon adresse a tout le monde, il va falloir que je pense à doubler le blog en anglais...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis contente d'avoir enfin de tes nouvelles, je commencais à m'inquiéter (s'il lui est arrivé qque chose, comment le savoir, ...). Tu dois avoir un anglais d'enfer maintenant !!! Apparemment ça va pas mal niveau relations humaines, je t'imagine bientôt comme Forest Gump avec des groupies derriere toi !!!! Tu fais une photo si ça t'arrive !! hihihih
Repose toi bien, c'est important. On t'embrasse,

Mathilde Thevenet

Gauthier a dit…

Un anglais d'enfer, faut rien exagérer : mais tout le monde me comprend, car personne n'est anglais : on fait tous les mêmes fautes, et on a tous un accent pourris ! bref, ca marche. Donc cesse de t'inquiéter pour moi, car plus j'avancerai, moins j'aurai d'occasions de poster des messages. Inutile de te faire des cheveux blancs pour rien.
Pour les groupies, ca m'étonnerais, mais bon, promis !
Biz, frangine, ainsi que David et les enfants !